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Matthieu Dagorn

(1982) né à Paris, après un DNAP aux beaux arts de Quimper, il rencontre en 2008 le 9e Concept (collectif parisien).


Ce qui singularise avant tout cet artiste, c’est la façon toute particulière qu’il a d’inscrire son art dans le mouvement postmoderniste qui privilégie les courants géométrique et organique.
En effet à la base de toutes ses constructions abstraites et figuratives, il utilise une structure formée de rubans  «voluptueux et élégants ». Ces mêmes rubans font penser à une structure ADN, et donc à un constituant organique, comme les deux brins antiparallèles enroulés l’un autour de l’autre pour former la célèbre double hélice.
En s’appropriant les motifs de l’abstraction géométrique ou organique, Matthieu exprime un contenu personnel qui est également très révélateur de la création actuelle.


Il rejoint tout ce mouvement d’artistes contemporains qui ne veulent pas renoncer au monde visible tout en se gardant bien de rejeter complètement l’abstraction, celle-ci étant plutôt considérée comme un outil moderniste.
Suite à une résidence artistique (projet New York Bird’s, Romain Froquet, Theo Lopez, Alexandre d Alessio)
, ils créent une fresque en volume, constituée de matériaux de récupération, et constituent des plans, des arrières plans, la fresque prend une nouvelle dimension, à chaque point de vue elle change de visage, et le spectateur s’amuse à se mettre en scène à l intérieur.
Le declic est là, plutôt que de rester à plat, Matthieu veut investir l espace, plonger le spectateur dans son univers. Tout en gardant sa ligne artistique, Matthieu cherche les matériaux adaptés pour retranscrire tout l'esprit de ses peintures en volume.
Il enchaine les créations, de la minutie de l'atelier avec des pièces en bois délicates et légères à l'installation monumentale pour des festivals à travers la France, les Etats-unis et l'Espagne, privilégiant les matériaux de récupération, chinant dans la rue, il s’amuse du bois, du plastique ou du métal.


Le masque est prédominant dans le travail de Matthieu comme pour se protéger d'ennemis, une sorte d'Anthropologie de l'esprit, retrouver les croyances perdues, les énergies naturelles qui nous entourent, les forces que diffusent la nature et les animaux.
Composant avec les éléments, Matthieu se laisse guider par son processus de création aléatoire, le résultat est toujours différent et laisse place à l'interprétation du spectateur qui donnera sa propre adaptation, sa vision, sa sensibilité de l'esprit représenté.
A la suite d'une résidence à Barcelone, il rencontre Emilio Cerezo, Axel Void, Pollo7 et Raphael Marquez.
Touché par leur technique, leur engagement et leur sensibilité artistique, Matthieu revient de ce voyage avec un désir de peindre de retrouver goût à la matière, à la lumière... Les dernières peintures sont d’ordre cinétique, il enchevêtre les lignes, les cordes dégradées, pour chercher la vibration, le volume et le mouvement, un peu comme une onde, une ondulation dans la mer. Intrigué par la physique quantique et ses théories, Matthieu y trouve sens et signification de ses peintures. "

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